HYMNE DU VILLAGE

 

Chanson écrite par Marcel ROUSSEL vers 1930

 

sur l’air de « la Paimpolaise » Paroles : Thédore Botrel / Musique : E. Feautrier.


NOTE DE PIERRE ROUX SUR LA CRÉATION DE LA CHANSON

C’est l’Abbé Cadenet qui conçut le projet d’un chant à la gloire de Saint-Paul. 

 

Il écrit dans l’ÉCHO de septembre 1932 : « Je regrette d’avoir esquissé « La Saint-Paulaise ». Elle est à refaire. Nous t’en confions le soin Marcel… » Marcel, c’est Marcel Roussel.

 

À cette époque, il était étudiant au collège Saint Gabriel de Saint-Affrique. À plusieurs reprises, il s’était distingué en publiant dans l’ÉCHO des poèmes fort bien tournés sur Saint-Paul où il passait volontiers ses vacances chez son oncle.

Dans l’ÉCHO d’octobre 1932, un mois plus tard, l’Abbé Cadenet revint à la charge :

« Marcel, tu ne recevras plus nos compliments jusqu’à ce que tu nous aies composé une « Saint-Paulaise » à la Botrel… »

 

Et Marcel s’exécuta...

 


 

 

La chanson de Saint-Paul-des-Fonts 

 

Saint-Paul n’est pas un grand village

Il n’y a ni beffroi, ni château

Des richesses pas d’avantage

Mais il a des atours plus beaux

Que d’autres pays

Et même Paris.

Blotti dans son nid de verdure

Du fond d’un cirque sans égal

Il se mire dans l’onde pure

Plus limpide que du cristal.

 

1er refrain.

J’aime Saint-Paul et ses fontaines

Son beau site au pied des rochers

Ses lacs ses grottes souterraines

Ses ruisseaux, son val ombragé.

 

Quand les oiseaux fêtent l’aurore

Aux premiers rayons du soleil

Quand le couchant, caresse et dore

Nos rocs dentelés et vermeils

Le vallon sourit

pour dire merci

Au Dieu des beautés naturelles

Des collines et des grands monts

Qui créa tant de choses belles

Pour embellir Saint-Paul-des-Fonts.

 

2ème refrain.

J’aime Saint Paul, son Aiguebelle

Vialaret, La Treille, et surtout

Le vieux moulin des Fadarelles,

Capusclat, La Fage, et l’Annou.

 

 

Point d’autres bruits que les sonnailles

Qui pendent aux cous des troupeaux

Ou des bœufs roux dans les semailles

Creusant les flancs des gais coteaux.

Leur son argentin

Se mêle aux refrains

Des bouviers, bergères et pâtres

Qui font retentir les échos

De leurs chants graves ou folâtres

Unis au murmure des eaux.

 

3ème refrain.

J’aime Saint-Paul, ses deux rivières

Son église et son vieux clocher

Sa placette et son cimetière

Où nos chers aïeux sont couchés

 

 

La vie est ailleurs plus facile

Se dit parfois le Saint-Paulais.

Quittons le hameau pour la ville,

Nous serons heureux à souhait,

De l’or, de l’argent

Des amusements.

Dans un beau rêve il se figure

Que les plaisirs les plus parfaits

Coulent comme une eau toujours pure

Sur le seuil doré des palais.

 

4ème refrain.

J’aime Saint-Paul et ses fontaines

Son beau site au pied des rochers

Ses lacs ses grottes souterraines

Ses ruisseaux, son val ombragé.

 

Le bonheur dont il est avide

Les grands ne le possèdent pas.

Les plaisirs laissent l’âme vide,

Pour être heureux, cherchons plus bas.

Le bonheur pour lui

Est caché ici.

Ô ! ne quitte pas ta chaumière

Ton église et son vieux clocher,

La placette et le cimetière

Où tes chers aïeux sont couchés.

 

5ème refrain.

J’aime Saint-Paul, ses deux rivières

Son église et son vieux clocher

Sa placette et son cimetière

Où nos chers aïeux sont couchés

 

Mais le Saint-Paulais revient vite

Vers le pays de ses amours

Dont la voix doucement l’invite :

« Viens mon enfant finir tes jours

Près de ton berceau

Et que ton tombeau

Soit Saint-Paul ta terre natale

La plus douce sous le soleil

Où t’ attend la cloche ancestrale

Pour bercer ton dernier sommeil. 


Vous pouvez télécharger ci-dessous les deux pages des paroles pour vos repas de fête !

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